Joseph-Armand Bombardier lance à Valcourt, en Estrie, sa motoneige B7 - pour «Bombardier 7 passagers».
Il fonde sa propre entreprise, L'Auto-Neige Bombardier limitée, pour fabriquer un plus gros modèle, la B12.
Naissance du fameux Ski-Doo, devenu depuis synonyme de "motoneige" dans la langue courante.
Laurent Beaudoin, gendre de Joseph-Armand Bombardier et directeur général de l'entreprise, en devient pdg.
L'entreprise s'inscrit à la Bourse de Montréal et de Toronto.
Bombardier acquiert Lohner-Werke, fabricant de scouteurs et de tramways à Vienne, en Autriche. Il s'agit de la première acquisition de Bombardier à l'étranger et de son entrée dans le secteur du matériel roulant.
L'entreprise québécoise décroche un contrat pour la fabrication de 423 voitures du métro de Montréal, sa première incursion majeure dans le secteur du transport collectif.
Bombardier rachète du gouvernement fédéral Canadair, fabricant des avions d'affaires Challenger.
Bombardier lance ses motomarines Sea-Doo.
Robert Brown est nommé président et chef de la direction à la place de Laurent Beaudoin, qui demeure président exécutif du conseil d'administration et du conseil de direction.
Bombardier vend sa division de produits récréatifs (motoneiges, motomarines, VTT) pour 960 millions $ à un groupe d'investisseurs composé de l'américaine Bain Capital, de la Caisse de dépôt et placement du Québec ainsi que de membres de la famille Bombardier.
Lancement du programme de la C Series; le transporteur allemand Lufthansa signe une lettre d'intention pouvant aller jusqu'à 60 appareils.
Les retards répétés qu'accuse le développement du programme de la C Series commencent à inquiéter les investisseurs.
Premier vol d'essai d'un appareil de la C Series.
Alors que les dépassements de coûts prennent des proportions inquiétantes pour la C Series, le fils de Laurent Beaudoin, Pierre, cède son poste de président et chef de la direction à Alain Bellemare, qui vient de Pratt & Whitney.
Le gouvernement libéral de Philippe Couillard annonce qu'il injectera 1 milliard $ US dans le programme de la C Series pour épauler Bombardier, qui est à la recherche de liquidités.
La Caisse de dépôt et placement du Québec met la main sur 30 % de Bombardier Transport pour 1,5 milliard $ US.
Un partenariat est annoncé entre Bombardier et Airbus, qui permet au géant européen de devenir l’actionnaire majoritaire du programme de la C Series sans verser un sou.
La Commission internationale du commerce des États-Unis rejette une plainte déposée par Boeing à propos de la C Series, qui avait mené à l’imposition temporaire de tarifs exorbitants sur l’avion au sud de la frontière.
Bombardier se départit de son site de Downsview, à Toronto, pour 635 millions $.
Après avoir officiellement pris le contrôle de la C Series, Airbus rebaptise l’avion, qui devient l’A220.
Bombardier se déleste de son programme d’avion turbopropulsé Q400, qui est vendu à Viking Air, ainsi que ses activités de formation de techniciens et de pilotes pour ses avions d’affaires, cédées à la multinationale CAE. Ces deux transactions permettent à la compagnie de récolter environ 900 millions $ US.
Le programme d’appareils régionaux CRJ, qui a fait la gloire de Bombardier dans les années 1990, est vendu à Mitsubishi, ce qui marque la fin de l’aventure de la compagnie dans l’aviation commerciale.
Après avoir annoncé ses couleurs au printemps, Bombardier se départit de ses usines de fabrication de pièces d’aéronautiques situées à Belfast (Irlande du Nord), Casablanca (Maroc) et Dallas (au Texas) dans le cadre d’une transaction avec l’américaine Spirit Aerosystems.
En lançant un avertissement sur ses résultats, Bombardier remet en question sa participation dans le programme de l’A220 en plus d’annoncer l’examen d’options pour réduire sa lourde dette de plus de 9 milliards $ US. Cela laisse entendre que l’entreprise pourrait soit se départir de sa division des jets d’affaires (Global, Learjet et Challenger) ou de matériel roulant.
Bombardier met un terme à son aventure dans l'aviation commerciale en cédant sa participation restante dans le programme de l'ex-C Series à Airbus ainsi qu'au gouvernement québécois.